Siphon pour tube annelé Ø16-18 mm
La fonction la plus courante et la plus critique du siphon est de créer une "garde d'eau" ou un obstacle physique à la progression de fluides. Dans des environnements où les tubes annelés sont susceptibles d'être exposés à des infiltrations d'eau, comme les réseaux enterrés, les dalles en béton, ou les passages à travers des zones humides (caves, sous-sols), le siphon piège une petite quantité d'eau dans sa courbure. Cette colonne d'eau agit comme un bouchon hydraulique, empêchant ainsi l'eau de s'infiltrer plus loin dans l'installation, protégeant les câbles et les équipements connectés des dommages liés à l'humidité. Cette caractéristique est d'autant plus pertinente dans les conduits qui débouchent vers l'extérieur ou qui sont connectés à des systèmes de drainage, où le risque de remontées capillaires ou d'inondations est présent.
Au-delà de la protection contre l'eau, le siphon peut également jouer un rôle similaire pour les gaz. Dans certaines installations où des conduits traversent des zones potentiellement contaminées par des gaz (radon, gaz souterrains, émanations de drainage), la garde d'eau formée par le siphon peut empêcher ces gaz de remonter le long du conduit et de pénétrer dans des espaces habités ou sensibles. Cette application est moins courante que la protection contre l'eau mais souligne la polyvalence et l'ingéniosité de ce composant. L'utilisation d'un siphon assure ainsi une sécurité passive, agissant comme une barrière constante sans nécessiter d'intervention active.
Données techniques
- Pour tube annelé Ø16 - 18 mm
- Matière : PVC
- Pièce de rechange, pour l'évcuation des condensats
L'évacuation essentielle des condensats
Faire attention aux condensats est essentiel lorsqu’on utilise des systèmes thermiques tels que les climatiseurs, les pompes à chaleur ou les chaudières à condensation. Ces équipements produisent naturellement de l’eau lors de leur fonctionnement, appelée condensat, qui résulte de la condensation de la vapeur d’eau contenue dans l’air ou dans les fumées. Si cette eau n’est pas correctement évacuée, elle peut rapidement devenir source de désagréments, voire de dommages pour l’habitat et les installations. Les condensats ne sont pas simplement de l’eau claire et propre ; ils peuvent contenir des poussières, des résidus d’hydrocarbures, voire des éléments légèrement acides, en particulier pour les chaudières. C’est pourquoi leur gestion ne doit jamais être négligée.
Une mauvaise évacuation des condensats peut engendrer de nombreuses conséquences. L’eau stagnante à l’intérieur d’un appareil ou à proximité immédiate peut favoriser le développement de moisissures, de champignons et de bactéries. Cela altère non seulement la qualité de l’air intérieur, mais peut également nuire à la santé des occupants, en particulier des personnes sensibles ou allergiques. Par ailleurs, l’humidité persistante peut endommager les structures environnantes comme les murs, les plafonds ou les planchers, provoquant des dégradations coûteuses et parfois invisibles dans un premier temps. Des taches, des gonflements de matériaux ou des odeurs désagréables sont souvent les premiers signes d’un problème de condensats mal géré.
Les équipements eux-mêmes peuvent aussi en pâtir. Un système de climatisation ou une pompe à chaleur dont le bac à condensats déborde ou dont le tuyau d’évacuation est obstrué peut se mettre en sécurité, provoquer des arrêts intempestifs ou fonctionner de manière inefficace. Cela entraîne non seulement une surconsommation d’énergie, mais aussi une usure prématurée de certains composants. Dans le cas des chaudières à condensation, les condensats acides mal évacués peuvent même corroder certaines parties de l’installation, endommageant durablement le matériel. Il est donc crucial de prévoir un système d’évacuation adapté, conforme aux préconisations du fabricant et aux normes en vigueur.